Notre périple s’est terminé au Ta Prohm .
Pour ce temple -est ce encore un temple?- il faut maîtriser son lyrisme.
Comme disent nos ados, il est trop.
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Construit par Jayavarman VII (voir le Bayon) en l’honneur de sa mère à la fin du XIIème siècle, il a été re-découvert sous la jungle au début du XXème siècle. Par choix ou par contrainte, vu l’étroite imbrication des pierres et de la végétation, l’EFEO (Ecole Française d’Extrême Orient) l’a laissé plus ou moins à l’état de nature, tel qu’on pourrait s’imaginer le découvrir au tournant du siècle, à dos d’éléphant.
En réalité le travail de nettoyage et de consolidation a été considérable mais il a préservé tout le mystère de la symbiose entre pierre et végétal.
Bien sûr le cinéma s’est intéressé au Ta Prohm, en particulier la Lara Croft de « Tomb raider« . Angelina Jolie y revient régulièrement.
Dès l’approche, 4 à 500 mètres dans une forêt très dense, on est mis dans l’ambiance.
Hélas, sauf à vous proposer des morceaux de tronc, on ne peut photographier les arbres que depuis leur pied en visant le ciel.