Entraînez vous à le dire d’un trait, nous ça nous a pris plusieurs jours, et encore en immersion totale!
C’est bien le mot car c’est une rivière, et les eaux étaient hautes. Ce que vous voyez flotter ne sont pas des crocodiles comme le souhaitait Christophe -avec un petit singe dans la gueule pour faire joli- mais des troncs arrachés aux berges par la crue.
On ne pouvait pas rester perpétuellement a 20 mètres du sol, dans les feuillages, avec les singes, d’autant que Daphné nous avait sérieusement briefés sur les équipements à apporter pour affronter la jungle et ses autres habitants moins sympathiques…
Nous étions dans le Sabah, à 1400 mètres d’altitude, dans un vaste territoire de forêt et de plantations de thé sur certains versants des massifs montagneux, avec de temps en temps, des vues sur le Mont Kinabalu
Il était temps !
La Patronne vient de trouver LE chapeau qui lui aurait permis de passer inaperçue lors de nos randonnées dans la jungle…
Mais attention, au moment où nous nous préparons à rentrer, elle rumine un peu et, moi qui la connais pas trop mal, je puis vous dire que c’est peu dire!
Comme vous l’avez certainement perçu, pendant nos problèmes de connexion et les retards ainsi engendrés dans la parution du blog, elle a pris la plume, ou le clavier, alors que je me battais avec iPhoto et ses ‘incohérences dans ma bibliothèque »
(J’en connais un au moins qui va me voir arriver avec mon macbook pro en rentrant…)
Ah non, ça non, elle n’est pas contente face à la quasi absence de commentaires, particulièrement de ceux d’entre vous qui nous ont même exprimé par mail ou autre messagerie, leur impatience ou étonnement de ne pas nous lire.
Heureusement elle n’est pas vraiment rancunière mais quand même !
Il n’est pas beau son chapeau?
La canopée c’est la partie haute de la forêt, celle qui profite le plus du soleil, la vue d’en haut! Autant dire ce qu’on ne voit jamais sauf en ballon ou en ULM.
Mais avec le développement de l’acrobranche on prend vite des habitudes de singe et celle de se balader en forêt à plusieurs mètres du sol.
Par un beau matin, sur le coup de 6 heures, nous nous sommes retrouvés, à plusieurs dizaines de mètres au dessus du sol de la jungle.
« Cette année notre tribu fête Noël en Malaisie, tous ensemble, ce qui n’est pas si fréquent, en s’adjoignant Christophe qui rejoint sa sœur Caroline. »
Voilà comment commençait le blog de Malaisie…
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HAMretired in Borneo in 2014???
Mais non, pas du tout, mais nous avons du mal à changer de peau après ce séjour dans la jungle et sur la canopée du Sabah et particulièrement après une semaine sur deux îles bien douces dont nous vous parlerons bientôt.
En attendant, avant qu’il soit un peu tard,
HAM vous souhaite tout de bon en 2014.
Nos problèmes de connection rendant la relation chronologique de notre périple sans intérêt car trop décalée, le traitement en sera donc thématique. Canopée, îles, singes, sauvages coupeurs de têtes, palmiers à huile, forêt pluviale: vous saurez tout sur le Sabah!
À tout seigneur tout honneur, aujourd’hui c’est à l’orang-outan, le prince de la jungle de Bornéo, que l’on s’intéresse.
C’est le seul endroit de la planète où il subsiste, repoussé par la déforestation dûe à cette véritable peste écologique qu’est le palmier à huile.
Mais la menace est un peu atténuée par certaines actions, celle par exemple du Sepilok Orang-Utan Réhabilitation Center qui prend soin des orphelins et des jeunes blessés avant de les relancer vers leur forêt. Si vous voulez parrainer l’un de ces jeunes, envoyez 30£ à http://www.orangutan-appeal.org.uk et l’association caritative anglaise qui les soutient tiendra le parrain au courant de sa vie et de ses apprentissages.
Pendant que vous dormez, que nous avons du temps et qu’il semble y avoir un peu de bande passante, nous vous lançons un petit échantillon de nos passages de la semaine…
Et comme tout bon vrac, il n’y a pas d’ordre alors je commence par le caillou sur lequel nous sommes depuis deux jours, jusqu’au 31/12, absolument seuls (la HAM´s Tribe), Dinawan, un peu au large de Kota Kinabalu
Allez voir sur Google earth en tapant Pulau Dinawan et vous y arriverez tout droit…
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Voilà une semaine que nous sommes, la « HAM tribe » au complet, en Malaisie, Bornéo et le Sabah pour être plus précis…
MAGNIFIQUE et pourtant nous restons muets!
Nous avons en effet, passé cette première semaine à crapahuter dans la jungle, sur la canopée, derrière les animaux, la flore, les orang outans, ne dormant presque que dans les arbres…coupés du Monde, très rarement « micro-connectés ».
Aujourd’hui nous avons posé notre sac sur une île, un îlot en mer de Chine, avec un peu de courant le soir et…un peu de wifi! Incroyable mais vrai!
On va donc déjà essayer de vous passer quelques bribes avant des parutions plus complètes dès que nous aurons retrouvé des connections efficaces.
À bientôt…..
Faute de connexion, vous devriez aller sur Google earth et rechercher Pulau Dinawan, un hélicoptère vous déposera pile sur notre caillou…
Ah essayons encore…
Le reste viendra…
Si nous allions faire un petit tour vers le Sud-Est, Tarn, Tarn et Garonne…
C’était mercredi dernier, il faisait chaud, très chaud et notre objectif, Albi, s’annonçait aussi chaud.
Peu importe, décapotés nous pouvions d’abord traverser une partie du Tarn et Garonne à la fraiche…
Après Caussade et quelques kilomètres sur un plateau de causses du Quercy, la route plonge soudain vers le fond de spectaculaires gorges calcaires et Saint Antonin Noble Val, au confluent de la Bonnette et de l’Aveyron…
Il était beau, il était grand, il sentait… non il ne sentait rien car dépourvu de résine.
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Nos amis et proches voisins ont un superbe parc, datant de la deuxième moitié du XIXème siècle époque faste du vin de Cahors quand le claret bordelais devait être soutenu par le puissant malbec pour pouvoir traverser les mers. Dans le Quercy les cèdres de cet âge marquent toutes les propriétés ayant un peu d’ambition, mais plus rares sont les séquoias. Ici il y en a… il y en avait deux. La silhouette triangulaire de ces géants donnait à la canopée du parc, vue de chez nous, un dessin très caractéristique.
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