Elles sont ici des centaines. Pas tout à fait aussi nombreuses qu’aux Philippines, mais elles forment une frange au continent, aussi bien autour de la presqu’île malaise qu’autour de Bornéo.
Rien à voir avec Yeu, Ré, Belle Île ni même Bréa.
Une touffe de jungle, cernée de sable, qui émerge plus ou moins haut d’une mer plus ou moins bleue: l’île de base, le degré zéro (ou un demi) de la terre ferme. Le récif corallien qui referme le lagon a beaucoup souffert en Malaisie: guerres, pêche à la dynamite, maladies du corail, et peut-être aussi le réchauffement climatique.
Nous n’avons pas vu ces beaux lagons turquoise de Polynésie, mais peut-être n’avons nous pas assez cherché car ils ne nous ont pas manqué.
Je vous le dis, l’île dans toute sa splendeur et sa nudité.
C’est exactement ce qu’est Pulau Dinawan. En fait deux îles, reliées à marée basse par une langue de sable d’une cinquantaine de mètres, au milieu de laquelle siège un micro-lagon.
Quelques bungalows sur pilotis, situés plus ou moins hauts. Les nôtres étaient sur la plage.
Certains ont envisagés vaguement (!) ce qu’ils feraient en cas de tsunami. Oubliez ça, si vous avez tendance à l’inquiétude il faut prendre un bungalow en hauteur…
Si, si il y en a, pas encore ouverts, face au coucher du soleil…
Mais il faut monter 50 ou 100 marches chaque fois que vous avez oublié votre tuba ou votre Malarone (antipaludéen pour moustiques de combat). J’en connais qui n’hésiterait pas à monter 50 marches en pleine nuit…elle se reconnaîtra!
La marée haute fait un boucan d’enfer la nuit car elle est à quelques mètre de votre lit, mais ça berce.
Nous étions attendus par un petit staff d’une dizaine de personnes, une pour chacun de nous! Tout seuls. Pas un chat, ni un chinois, ni un japonais. Juste le jambon et sa couenne familiale.
Deux bateaux émergeant de la mangrove ont mené notre petite équipe vers ce paradis nouvellement ouvert au tourisme…de masse.
La plage est semée de coquillages, porcelaines, cônes, turritelles et coraux, assortis de quelques « nonos », terme tahitien désignant de petites mouches de sable qui s’infiltrent sous la peau à la nuit tombante. Nous n’avons pas fait l’effort de retenir le nom malaisien tant ces bestioles sont irritantes.
Les repas sont monomorphes et répétitifs: crabes grillés et curry de poulet le soir, poissons grillés, généralement des red snappers à midi. Mais c’est ce que nous avons mangé de plus délicieux en matière de gastronomie malaise.
Le breakfast à base de nouilles sautées ne plaisait guère qu’à Maxime qui s’épanouit dans les nourritures chinoises. Nous réclamions tous du pain grillé et un grille pain électrique fit un brève apparition, juché sur sa boîte d’emballage. Le lendemain il avait disparu au bénéfice d’une espèce de « canoun » au feu de bois aménagé ad hoc!
Dans la journée bain lascif dans le petit lagon…
…ou bien plus sportif dans les rochers de la barrière.
Un petit tour pour voir les poissons dans les massifs coraliens, avec un masque et un tuba pour tous,
des bouteilles pour les plus sportifs,
un coucher de soleil, une partie de tarots, quelques « Tiger » fraîches … Bref la routine.

Quatre jours de paradis, Tribu au complet, avant de renvoyer les Marséyés vers la civilisation, les gardes et les bilans comptables.
La shanghaienne en chef décida qu’on ne pouvait pas réveillonner de façon aussi frustre. Nous changeâmes donc d’île. Sus à Pulau Manukan!
Île plus grande, bungalows plus grands, plage plus grande…et beaucoup plus de petits chinois, au moins dans la journée, venus de Kota Kinabalu, en face. Mais aussi beaucoup plus de poissons. Enfin dans l’eau, pas dans l’assiette!
Nouvelle île, nouvelle routine. Ici il y a beaucoup de monde dans la journée, mais plus un chat après le départ du dernier bateau.


Notre Tribu et six autres habitants avons vécu 3 jours « cantonnés » sur la plage des « résidents »


laissant les visiteurs d’un jour sur la grande plage. Que notre Margaux récupère le soir.

Enfin… ici aussi le soleil se couche à l’Ouest……………

Arrivée tardive. Toujours des endroits d’exception et des super photos, à quand les aquarelles. Jacquot
Dhcjhvgbhjlhgm leçon spéciale pour Ursula!!!
Ça fait belle lurette que Madame n’a plus fait de gardes !!! A part ça, elle me manque aussi déjà un peu notre île avec lagon privatif !!
je viens d’avoir confirmation qu’il s’agissait bien de moi dans l’évocation de la volée de 500 marches à gravir même en pleine nuit !!!! Alors je m’insurge !! A double titre : d’abord je n’aurai jamais oublié de prendre ce nouveau médicament contre les moustiques mutants de ce ravissant pays et, ensuite, en pleine nuit, je ne ferai pas deux mètres toute seule tant je suis trouillarde !!!!
Oui mais avec une grosse vague derrière je crois que tu ne te préoccuperais pas de fuir seule ou en compagnie!
C’est bôôôôôôôôôôôô !!!!!
En gros, la mer trop proche etait bruyante comme un chemin de fer, les betes irritantes vous harcelaient, la nourriture etait repetitive, faut bouger pour passer un reveillon sympa…
superbes photos qui donnent envie!!! moi c’est dans 15 jours que je vole vers mon ile. j’en ai marre de la pluie du froid et du travail…………
Arrrrrrght moi j’y retournerai bien sur notre petite ile !bise de la shanghaienne en chef !