Entraînez vous à le dire d’un trait, nous ça nous a pris plusieurs jours, et encore en immersion totale!
C’est bien le mot car c’est une rivière, et les eaux étaient hautes. Ce que vous voyez flotter ne sont pas des crocodiles comme le souhaitait Christophe -avec un petit singe dans la gueule pour faire joli- mais des troncs arrachés aux berges par la crue.
La forêt primaire de Bornéo est très menacée comme vous le savez. Le palmier à huile prolifère en lieu et place de la forêt désouchée au bulldozer. Le plus triste n’est pas ces palmeraies à perte de vue mais le terrain nu avant la plantation.
Passons, c’est le (très) mauvais côté du Sabah.
La rivière est l’axe autour duquel la forêt primaire est préservée, en un épais ruban d’arbres et de mangrove où se réfugie la faune qui ne peut subsister que dans la forêt.
Installés dans un bateau, menés par un batelier-guide vous regardez défiler la faune de Bornéo comme à la télévision. Nous avons beaucoup aimé et nous en avons repris trois fois, par tous les temps.
Même, un peu plus tard, sous une pluie battante.
La rivière c’est d’abord un forest lodge, constitué de bungalows de bois sur pilotis (pas inutiles en cas de crue) avec brasseur d’air au plafond comme dans « Out of Africa ».
Le lobby-restaurant, où nous avons fêté le réveillon de Noël jusqu’à dix heures, heure locale, se prolonge par une large terrasse dominant un coude de la rivière et menant à l’embarcadère.
Nous y sommes arrivés un après midi et, à peine installés, sus à la rivière.
Le lendemain matin lever à 5h et demi pour aller voir se lever la faune.
C’est un peu dur, tout est mouillé, y compris les sièges des bateaux, mais le maquillage n’est pas nécessaire, ce qui fait gagner du temps. On se rend vite compte que l’on est les premiers levés.
Le gros paresseux qui prenait son petit déjeuner au lit (cf. WIFI & Orangs-outans du 3/1/14) était à dix mètres au dessus de l’eau.
Quelques exemples de ce qu’il est possible de voir en se levant tôt: macaques de différentes variétés, un varan ou un macaque paresseusement allongés sur une branche, un calao rhinocéros (dit improprement « toucan rhinocéros » par la tribu HAM, toujours handicapée par l’absence de connection et de références bibliographiques). Lulu prend très au sérieux son rôle pédagogique auprès de son frère.
Et le soir avant le coucher du soleil rebelote, cette fois ci sous une pluie battante qui ne nous a pas découragés. Nous ne l’avons pas regretté, enfin pas tous!
La promenade sous la pluie, emballé dans du plastique comme une côte de porc chez Monoprix, a paru extravagante et inutile à Dimitri. Il a un peu pleuré … et s’est endormi!
La pluie s’est arrêtée, mais tous les chinois étaient rentrés au lodge et la forêt était là pour nous seuls. Nous avons revu tous les hôtes de la forêt, dont beaucoup de macaques, y compris des macaques plongeurs (attention, il plongent de haut sans prévenir… c’est à la 32ème seconde de l’essai de video qui suit! Les enfants ont qualifié ça d’un « beau plat » et nous ne l’avons pas vu, lui ou les autres plongeurs, sortir de l’eau…)
des nasiques (singes à gros nez) etc.
que vous verez dans un numero spécialement consacré aux primates.
Mais avouez que ceux là, que nous avons trouvés sur le retour, perchés sur des fils comme des hirondelles, valaient bien la ballade.
Bon, c’était bien …. j’ai beaucoup apprécié le paysage, le super plongeon ddu singe mais il man,que les commentaires bulles promis par Monsieur Fabien …..
Ca manque vraiment …. A part ça, ça fait voyager …… Merci Patron ….
Bourreaux d’enfants !
J aurais bien imaginé des bulles avec dialogue façon BD pour les singes perchés sur la corde.
Pour le reste, j’ai eu plusieurs fois l’impression de revivre les aventures de Tintin où plusieurs albums font références au mêmes animaux exotiques. Le Toucan, le Varan, le Nasique (dans vol 747 pour Sydney)…
Ah ben tiens voila une idée qu’elle est bonne!
Je te retiens comme dialoguiste, moi je monte les images et on fait un blog spécial fin de Bonéo (avec l’aide indispensable de la Patronne, of course).
Toi tu n’y était pas, tu as donc les idées claires et le côté deconnecté qu’il faut…
Je compte sur toi parceque ce n’est pas tout de commenter, il faut assumer les conséquences!
Merci, Hubert, pour cet excellent reportage. Grâce à toutes ces magnifiques photos nous avons l’impression d’avoir fait un bout de voyage avec vous.
Assurément parmi les meilleurs moments de ce voyage, la Kinabatangan !