« Cette année notre tribu fête Noël en Malaisie, tous ensemble, ce qui n’est pas si fréquent, en s’adjoignant Christophe qui rejoint sa sœur Caroline. »
Voilà comment commençait le blog de Malaisie…
Il aurait été envoyé ainsi et vous auriez eu l’impression de nous suivre. Oui mais depuis le début le Patron se bat avec la wifi…. quand elle est là. Le comble de la déconnection nous a été donné dans l’île la plus chic, dans un bungalow haut de gamme avec tout le confort climatique, brasseur d’air ET clim, mais absolument WiFi-free ( la box centrale était cassée!).
Et les rares fois où on a la connection, il patouille dans ses photos et les envoie quelque part dans l’éther ( maintenant on dit le cloud ) où il est incapable de les retrouver. Heurs et malheurs de la vie connectée.
Mais je ne veux pas me soucier des contingences matérielles. Donc je continue et vous finirez bien par vous y retrouver, comme le Patron avec ses photos, peut être même seulement quand nous seront bien installés dans notre appartement haussmanien avec notre bbox.
Je vous fais la promesse que vous saurez tout: les orangs-outang, les éléphants pigmés, les îles, la bouffe malaisienne (je ne trouve pas de mot plus adapté), le papier dont il faut se munir AVANT de rentrer dans les toilettes, largement compensé par une douchette agrée par l’imam (oui mais comment se sécher?) la pluie plus chaude que la douche (d’eau de pluie aussi)…bref vous saurez tout sur notre voyage.
Onze de la HAM’s Tribe et un « relative » ça fait douze.
Commençons par le commencement.
Ah les aéroports asiatiques! Ça fait vibrer la fibre artistique du Patron. Ils sont fonctionnels, ils sont beaux, ils sentent bon le sable et le ciment chauds…parce qu’ils sont tous neufs. Mais c’est pas toujours vrai et les vieux sont carrément crads.
Le Patron intervient :Tenez, pour l’instant la seule photo de KLIA, pourtant très beau (les autres sont… ailleurs!)
Donc revenons à notre petite équipe. Les plus éloignés du but, les marseillais, sont arrivés sans encombre, en deux étapes, à Kota Kinabalu, deux jours avant tout le monde. Mais ils avaient déjà donné dans le genre « tempête de neige-je-vais-louper l’avion » en décembre 2009 pour nous retouver à Hong Kong.
Dans l’eau bien avant nous…
Les deux ancêtres se sont fait une frayeur pendant 95 minutes, temps nécessaire pour faire Saint Cloud-Roissy dans une marmelade au diesel typiquement parisienne.
Deuxième frayeur à Kuala Lumpur où les deux aéroports, qui utilisent les mêmes pistes, sont distants d’une quinzaine de kilomètres…mais de plus d’une heure de trajet! L’aéroport international est superbe, mais celui d’Air Asia est vraiment low cost, un peu le Roissy 3.
Pour les shanghaiens le vol direct, à 1h30 du matin, ne fut pas trop difficile à boucler, sans décalage horaire, eux.
C’est de Pékin, la glorieuse capitale du Nord (sens étymologique de Beijing) que vint le ratage. Ou plutôt de Hong Kong.
Le Pékin-HK ayant quelque peu traîné en route, les hongkongais décidèrent de donner une leçon de ponctualité à la mère patrie, de la part d’ex-britanniques pour qui time is money. Et Christophe a vu son avion décoller pour Kota Kinabalu sans lui…
Après ces vicissitudes tout le monde a rejoint le Nexus, resort sans aucun lien avec Henry Miller, où il est possible d’admirer, surtout pour les arrivées de nuit, une des décos les plus kitsch de la Mer de Chine Sud. Les artistes de la famille l’on trouvée carrément à ch…! Jugez par vous même.
Le service de la restauration est moyen, d’une inefficacité extrêmement souriante et toujours la main sur le cœur, mais peu faite pour mettre en valeur la gastronomie du pays, elle même assez moyenne.
Pour la plage rien à redire. Les vagues ont toute la fougue voulue
et les crabes façonnent les boulettes de sable avec une harmonieuse régularité, faite pour ravir les artistes qui boudent les décos de Noël.
Les artistes en herbe s’essaient au batik et dans l’ enthousiasme réclament cette activité à Grezels.
et tous très fiers de leur oeuvre du jour…
Nous n’avons pas fait de vieux os dans ce resort.
Après avoir récupéré le Pékinois nous avons foncé vers la forêt pluviale, avec un stop dans les plantations de thé et les sources d’eau chaude.
Tout ceci en compagnie de David, notre guide, malaisien d’origine chinoise,
qui a eu bien du mal à maîtriser la fougue de 12 westerns bien décidés à ne faire que ce qu’ils veulent.
Suite de l’aventure au prochain numéro.
PS : suite si l’on peut dire, le « prochain numéro » est parti avant celui ci.
Dans le chaos ambiant c’est de KK que nous vous envoyons ce post, après quinze jours de tournée dans le Sabah. Mais c’est le seul endroit suffisamment connecté. Et pour que le bonheur soit parfait, la wifi est dans la chambre!!!!
Enfin, nous aurons fait un sevrage prolongé d’ondes électromagnétiques, il paraît que c’est bon pour la santé.
Y’a pas à dire, la narratrice de la famille est bien la partie féminine du Ham !!! J’ai l’impression de feuilleter un livre !!! Très agréable !!!
Bonne idée le batik à Grezels ! 🙂