Pendant que vous dormez, que nous avons du temps et qu’il semble y avoir un peu de bande passante, nous vous lançons un petit échantillon de nos passages de la semaine…
Et comme tout bon vrac, il n’y a pas d’ordre alors je commence par le caillou sur lequel nous sommes depuis deux jours, jusqu’au 31/12, absolument seuls (la HAM´s Tribe), Dinawan, un peu au large de Kota Kinabalu
Allez voir sur Google earth en tapant Pulau Dinawan et vous y arriverez tout droit…
Nous avions commencé par la plage en débarquant, normal, besoin d’eau chaude…
Puis nous avons foncé vers la jungle, la canopée, les géants verts, les animaux, la flore et l’espoir de trouver encore des orangs-outans dans leur univers…qui se rétrécit tant les malaisiens semblent préférer les palmiers pour produire l’huile de palme qui vous tuera doucement…
C’est splendide, puissant, étonnant, juste un peu chaud et humide mais ceci explique cela…
Nous avons vu des tas d’animaux, de plantes, fleurs inhabituelles, et des singes, des singes…
Nous sommes allés passer 3 jours sur la rivière Kinabatangan, très bonne base de chasse aux animaux, objectifs en mains, en pleine jungle, hélas avec un niveau d’eau un peu élevé par la fin de la saison des pluies, nous privant des nombreux crocodiles qui peuplent les berges de cette riviere
Plusieurs sorties en fin de journée ou au lever du soleil nous ont comblés…surtout en hauteur.
Des calaos rhinocéros (hornbills) que nous avions, à tort, qualifiés de toucans rhinocéros… (Merci fiston)
Des reptiles ou petits crocodiles grimpeurs…
…ou une espèce locale : les arbres à singes…
Mais aussi, avec beaucoup de chance et un bon guide local, nous avons trouvé des seigneurs de la jungle, les orangs-outans, soit au matin, au réveil de l’un d’eux dans son dernier nid au sommet d’un arbre. (Il paraît qu’ils s’en aménagent un chaque jour)
…soit, plus rare, au sol, une mère et son petit à qui, bien involontairement nous avons coupé le chemin vers l’arbre fruitier qu’elle lorgnait pour apprendre la cueillette de fruits à son petit…
Nous ne l’avons pas contrariée longtemps, rassurez vous!
On vous en montrera beaucoup plus bientôt, peut être, mais pour l’instant il n’y a plus de courant et c’est (encore) l’heure du bain.
Bon, si je puis me permettre…
Après moultes vérifications, ceux que nous avons dénommés « toucans rhinocéros » pendant tout notre séjour, en guise de traduction du « hornbill », sont en fait des « calaos rhinocéros »… A tel point que si l’on tape « toucan rhinocéros » sur Google images, on tombe… Sur la vie du jambon retraité… Un peu comme si nous étions les seuls à les appeler comme cela !
Ah oui voilà ce que c’est que de n’avoir pas été en mesure, in situ, de vérifier nos appellations spontanées, dans nos bateaux ou même en rentrant dans nos cabanes sans connexion…
Heureusement que tu me permets de corriger cette grosse erreur qui nous rend tout de même « uniques » sur le web et ses moteurs de recherche…
Et nous sommes effectivement les seuls à les appeler ainsi! Et qu’en est-il des » bébés toucans »? « Bébés calaos » ça sonne moins bien!
Désolée, font voyager, mais moi seule
Photos toujours aussi belles et qui me fait voyager à travers vous.
Bêtement j’y suis allée, dans Google Earth… parce que tes photos sont nettement mieux !!! Et, en plus, on ne voit même pas à quelle distance vous êtes des côtes malaises !!!! Bon, j’espère qu’au paradis y’aura pas de crocodile dans les arbres !!!!!
Il te suffit de « dézoomer » et tu verras l’île s’éloigner et la côté apparaître…
Simple, non?
Sans déflorer la suite, les crocodiles sont restés dans leur nid, l’eau était trop haute. Pour toi c’est ã savoir: à la fin de la saison des pluies on échappe aux crocodiles…mais Christophe lui était très déçu!
Quelles belles photos
Superbe séjour, au plus près de la vie… Magnifique…