Au mois de décembre, où que l’on soit, se pose l’épineux problème du choix de l’arbre de Noël.
En Europe du Nord ou en France le dilemme s’inscrit entre l’épicéa, parfumé et perdant très vite ses aiguilles et le Nordman qui les tient solidement mais sans susciter le moindre vertige olfactif. J’en ai même connu gris de vieillesse, complètement rabougris, mais sans une aiguille de perdue.
Dans un pays chaud et sans traditions christiano-natalistes (sic) Daphné tient à protéger l’environnement et son budget.
Il faut donc se tourner vers le « sapin » artificiel.
blanc neigeux, à la parisienne du moment (!),
ou rouge vif, garanti sans une once de chlorophylle…
Le choix est large.
Mais tant qu’à préserver l’environnement autant envisager le « total recyclable » que l’on range l’hiver dans les placards -avec le problème de place inhérent à cette ville surpeuplée.
Voici une version tout bois, dans la vitrine de Muji -notre département store japonais préféré- qui ne déparerait pas à Stockholm
Dans les couloirs de la City of Dreams de Macau, une version type « pelote de laine » en guirlande dorée habillant une forme pyramidale
Dans le même esprit mais moins clinquant, sur le parvis du Hyatt de Macau
Vous aurez remarqué le Père Noël en bermuda, juste avant de s’habiller pour sa tournée.
Autre version urbaine démontable, l’arbre de Noël en losanges de glace, présenté par Swarowski, au pied de Princes Building
Mais le comble de l’imagination écologico-alcoolique nous l’avons trouvé à Cheung Chau, devant un bar qui avait fourni la matière première
Dans cet esprit, Daphné et son père ont donc envisagé une création spéciale d’inspiration très asiatique, tenant du tipi et du tuteur pour haricots à rames, constituée de quatre cannes en bambou, habillées de papier de riz pour calligraphie, agrémentées de « feuilles » du même papier frisées
JOYEUX NOËL
J’adore le sapin des alcooliques !!! mais le votre est vraiment superbe !!!