À Bailly Daphné emmenait ses enfants au cirque à Noël.
Ici elle continue la tradition, mais hier ce n’était ni au cirque ni à Hong Kong mais à Macau, avec les grands parents en bandoulière.
Nous voilà partis en bateau express vers Macau. En une heure de navigation nous fûmes au cœur de l’un des nombreux ensembles de divertissement, jeu et luxe du premier comptoir européen, Portugais : le City of Dreams, où nous allions voir « The House of Dancing Water » dans le Dancing Water Theater, une énorme salle ronde de 2000 places au centre de laquelle se trouve une fosse d’eau, d’où peuvent émerger d’immenses « décors », dont, par exemple, les superstructures d’un voilier dressées à une dizaine de mètres de hauteur! Quelques bonnes pompes font apparaitre et disparaitre des masses d’eau, tantôt projetées en jeux d’eaux, à coté desquels le Bassin de Latone est à peine au niveau, tantôt ménageant une fosse assez profonde pour accueillir sans casse des plongeurs sautant de vingt mètres!!!
En attendant l’heure du spectacle, comme des milliers d’autres touristes nous avons déambulé dans les boulevards de cette Cité des Rêves où se trouve réuni tout le luxe mondial, avec plus de joailliers que sur la Rue de la Paix et la place Vendôme réunies.
Finalement seul Adrien a trouvé, sans bourse délier, ce qu’il cherchait…
Du lever de rideau au tableau final, durant une heure et demie, la « scène » aquatique, tantôt sèche, tantôt profonde, tantôt « bain de pied », montre une superbe évocation de la rencontre entre les Mondes oriental et occidental, à travers les amours contrariées d’une Juliette, matinée de Pocahontas et un Roméo motard et plongeur ressemblant à Bernard Lavilliers!
La stupéfiante technologie scénique (d’un producteur italien et d’un groupe québécois) et la régie sonore et lumineuse ont fait surgir des eaux un trois mats du XVIème siècle,
d’où plongeait et replongeait toute une troupe de flibustiers et flibustières
J’aurais aimé vous mettre ici une ou deux vidéeos mais le personnel de salle faisait la chasse aux prises d’images…
Tous les épisodes de la découverte et de la pénétration de la Chine furent esquissés et illustrés, la « piscène » traversée de dorsales de requin, des sirènes danseuses, des pirates acrobates ou plongeurs, des sauvages affamés, voire même de motards encore plus dingues…
De très beaux effets d’eau, de puissantes fontaines rythmées par une sono assortie ont émerveillé notre tribu
L’histoire, bien sur, se termine bien, la Juliette aux yeux bridés termine dans les bras de l’explorateur Lavilliers et deux fous s’élancent de 18 mètres, tout en haut des lustres, pour un dernier plongeon arrachant des cris affolés à un public aux anges
Maxime a beaucoup aimé les motos et Wabo, le contorsionniste Tanzanien qui traverse la scène dans une petite malle, format règlementaire d’un bagage à main des avions d’aujourd’hui, sur le dos d’un pauvre pêcheur de Chine, avant d’en sortir seul et de se nouer bras et jambes dans tous les sens…
Margaux pense qu’après James, Grezels devrait disposer d’un dragon du même genre que celui-ci…
Reste à en trouver la fonction et l’usage!
Il va falloir que je fasse un tour à la déchetterie en rentrant…