Petit sujet léger pour inaugurer le nouveau blog.
Rien de plus léger que les oiseaux…
Donc, mus par un irrésistible besoin de sapin de Noël, nous partîmes au Marché aux Fleurs qui jouxte le Marché aux Oiseaux. Le temps est bien passé où nous prenions divers modes de transports en commun – bus, métro, marche à pied – pour nous y rendre. Aujourd’hui la dextérité de Daphné au volant de son bus personnel associée à notre naturelle paresse nous fait préférer la Toyota Ipsum made in Japan.
Nous reviendrons bientôt sur les graves problèmes posés par le sapin de Noël en terre Honkongaise.
Le Marché aux Oiseaux se présente comme une longue terrasse en contrebas d’une palissade. Verdure et bâtiments y sont associés dans un bain de mystère.
Quelques cages suspendues dans les arbres annoncent la spécificité du lieu. Au premier tournant le doute n’est plus permis
Oiseaux, cages, nourriture diverses (dont des sauterelles vivantes auxquelles on coupe les pattes « sauteuses » pour qu’elles n’échappent pas au bec auquel elles sont destinées).
Les cages sont en bambou verni de jaune orangé, couleur flatteuse pour les tons vifs des occupants.
On a alors le choix entre la version harmonisée dans les tons fauve, ou bien contrastée avec le noir profond
Mais les perruches accumulées en vrac dans des cages provisoires ont bien du charme
Autant qu’un petit esseulé mélancolique derrière son bambou assorti….
La nuit, ou seulement l’ombre pour la sieste, sont données par des protections de toile qui tiennent de la serviette de bain pour se changer avec pudeur sur la plage de Trouville au siècle dernier.
On voit ici que la pudeur est aussi de mise pour les oiseaux chinois…
Cette visite nous conduit à envisager la philosophie de l’éleveur d’oiseau. Pourquoi cette passion? Pourquoi ce soin envers leurs petits pensionnaires qu’ils promènent, admirent, cajolent?
Peut-être un rapprochement par l’habitat!
Seule l’échelle change
les plus enfermés ne sont pas ceux que l’on pense!
Et le matou, qu’est-ce qu’il en pense? Il digère?