Au moins avons-nous déjà le nom de cette nouvelle suite-duplex de la résidence.
L’envie de combler un vide de la grange à bois, (d’où le nom puisque des familles de hérissons passent l’hiver sous les tas de bûches) me chatouillait depuis quelque temps.
Ajouter une capacité d’accueil, créer un atelier de peinture et sculpture, disposer d’un point de chute en hiver sans ouvrir et réchauffer toute la maison étaient les principales raisons de ce projet.
Cette fois je suis passé à la phase réalisation.
Après le coulage de la dalle béton du sol voici venu le temps des cloisons principales porteuses et de façade, juste avant la fermeture de la résidence et notre départ vers l’extrême orient.
Avant tout il faut rentrer les matériaux.
Deux mètres cube de sable, 12 sacs de ciment, 320 briques de 50x20x27 = 5,8 tonnes à livrer.
J’ai loué le camion ad-hoc, fait quelques allées-venues entre le fournisseur et la grange à bois, le plus délicat consistant à rentrer le camion en marche arrière, sans visibilité, le plus près possible du lieu de mise en œuvre.
Pour les problèmes de dos je puis maintenant vous conseiller le déchargement de 320 briques de 21 kilos chacune… Infaillible !
Heureusement que Vasile était avec moi pour ce faire.
Évidemment entre le tas de sable, la bétonnière et les 320 briques l’espace est , au moins au début, quelque peu encombré.
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Qu’à cela ne tienne, puisqu’il pleuvait toute la journée et que nous étions à l’abri du toit, nous avons monté nos briques, jusqu’à la nuit tombée et l’appel à table de la Patronne…
Et les murs montèrent…
Les premiers rangs se font avec plaisir. Plus les murs montent plus les briques et les seaux de mortier sont lourds et plus ils sont hauts à monter.
Puis vint le plancher de la mezzanine que la Patronne juge d’en bas,
Finalement, sans négliger les travaux de jardin, plantations, tailles, ramassage et brûlage de montagnes de feuilles mortes, il nous aura fallu 6 jours pleins pour arriver au bout, ou presque…
Vu du haut, ou du lit à venir, une petite vue sur le jardin,
Et j’ai même trouvé une fenêtre à ouvrir sur le toit du garage, plein Ouest,
La façade, donnant sur le jardin sera maintenant habillée d’un cocktail de pierre du Quercy, briquettes et enduit de chaux, tâche de printemps à laquelle la Patronne qui s’est déjà perfectionnée sur le four à pain, participera activement pour y ajouter sa sensibilité…
La saison 2010, ouverte en mars, se termine. Il reste à ranger et mettre « En vue des Vignals » en état d’hibernation, rentrer en région parisienne pour y faire nos valises pour Hong Kong.
Peut être trouverons nous encore quelques sujets Hong Kongais ou Chinois pour vous changer des brumes européennes de l’hiver…
A bientôt