Le patron doit être occupé !
Quand il n’a pas de projet précis il fait n’importe quoi !
Sa nouvelle passion c’est le fer et la soudure.
Le problème des mamies qui tricotent c’est de trouver un mannequin pour leurs réalisations. Le sien c’est de trouver un usage pour les siennes !
La cheminée a son coq (voir un précédent post), la piscine a son oiseau (héron ? flamant rose ?), il multiplie les « pétasses », toujours très fortement sexuées.
Que faire d’autre ?
Le voilà qui s’est attaqué à un vieux vélo (ci-dessus, faute de photo dudit vélo, c’est ce qu’il en reste), marque Raleigh, qui n’eut pas déparé sous le batave fessier de la Reine Wilhelmine (pour les moins de cinquante ans on fera un cours de rattrapage).
Il se saisit du guidon, lui adjoint quelques pièces, l’une avec un joli motif de feston, l’autre en forme de panière…
Où va-t-il ?
Sans me préoccuper de ce que ça représente je m’inquiète d’une place possible pour la nouvelle œuvre.
Vue du poste de pilotage
Ah? Tiens…
D’une moue gourmande il apprécie l’objet et lui rajoute des roues (les roues de la bicyclette dont je déplorais l’encombrement).
Maintenant, j’en suis sure, c’est un fauteuil roulant en prévision de l’évolution défavorable de ma gonarthrose !
La panière me parait très commode pour mes emplettes.
Mais où est-ce que je m’assieds?
Pas sur les festons quand même !
La création suit son cours et se complète de quelques segments de cylindre.
Je laisse le créateur avec sa créature et vaque à mes occupations jardinières.
À mon retour je constate que le problème du service, toujours préoccupant dans une maison bourgeoise, vient d’être résolu par le « Valet-picnic », j’ai nommé James !
L’ombre des défunts marronniers risquant de nous faire défaut à l’heure du déjeuner, James se chargera de tout ce qui fait le confort d’un pique-nique à l’ombre profonde du parc !
Si tous les emplacements sont occupés au départ, rien ne peut être oublié !
Allez, direction l’ombre au fond du jardin, avec les tasses à café, les capsules et le sucre…
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