Je ne sais plus dans quel sens prendre le problème. La visite de la gloriette et de ses environs est toujours à l’ordre du jour, mais la pluie – et l’alerte orange qui va avec – m’ont une peu démobilisée. D’une vie antérieure qui nécessitait un minimum d’organisation j’ai gardé une certaine prudence en matière d’iconographie. Ne jamais négliger d’accumuler les bonnes images et les classer en vue d’un usage ultérieur.
C’est le moment de les sortir.
Nous partons pour une visite virtuelle dans un monde disparu !
Après plus de 60 millimètres d’eau en moins de deux jours mes belles sont pitoyables ! Pas grave pour celles qui remontent et que nous reverrons cet été, mais pour les belles de printemps c’est «au revoir et à l’année prochaine».
L’histoire de la gloriette commence cinq ans auparavant, chez le ferrailleur favori du Patron – certains le qualifierait de brocanteur, mais quand on vend le métal au kilo on ne peut guère prétendre à une appellation aussi sophistiquée. Donc un jour d’octobre je tombe en arrêt devant une cloche métallique victorienne, telle que celles que l’on pouvait découvrir au sommet d’une colline ou au détour d’un chemin dans les jardins romantiques.
Comme par miracle la gloriette figurait dans mon soulier le soir de Noël 2005.
Mais il fallut deux ans pour qu’elle soit convenablement montée et fixée !
La grande liane Toby Tristam fut mise en place le jour même et se mit à pousser derechef. Elle continue.
Sa voisine Etoile de Hollande est belle, rouge et parfumée.
A l’entré de la gloriette Pink Cloud, rose fuschia, est lui aussi présent tout l’été.
De l’autre coté New Dawn pique fort, mais ses pétales jonchant le pied sont encore plus beaux que sur la fleur.
Madame Isaac Pereire a fait le tour du jardin avant de se fixer ici, menacée de relégation définitive si elle ne fleurissait pas. C’est son troisième emplacement et elle a consenti à fleurir. Je lui pardonne ses fleurs violacées – qui ne s’ouvrent pas toujours – parce qu’elles sont parfumées.
Mais elle a des excuses. Un drame s’est déroulé ici, la mort prématurée et inexpliquée (et je sais de quoi je parle !) d’une petite liane nommée « Félicité et Perpétue ». Je l’ai trouvée un matin abattue et flétrie, le soir elle était morte. Ce fut si soudain que je n’ai pas même une photo d’elle.
La petite dernière fait notre joie. Marietta Silva Tarouca ! Faut oser ! Elle est rose comme un bonbon, pleine de petites fleurs simples. Elle nous ferait presque oublier Félicité.
Le grand architecte qui a dessiné le jardin a une vision assez classique. Donc autour de cette ronde gloriette s’enroule une plate-bande en croissant.
Elle est dominée par un petit monstre dont je vous ai déjà parlé, Ghislaine de Féligonde, ici sous la forme mélancolique d’un rosier pleureur. C’est une belle bête de plus de deux mètres, qui commence à laisser tomber ses branches jusqu’au sol.
La plate-bande, à dominante jaune orangé, est très cosmopolite. De pales anglaises comme Pat Austin, Sweet Juliet et The Pilgrim voisinent avec un robuste germain, Westerland (toujours du même obtenteur allemand).
Pénélope représente les filles du Révérend Pemberton et Madame Pierre S. Dupont les États-Unis d’Amérique, mais elles n’ont pas voulu poser.
Fin de la visite pour aujourd’hui.
PS: Pour en finir avec les cerises, elles sont en bocal et nous n’avons plus d’eau de vie.
Hello, …. j’ai la même gloriette que la votre (plus petite) ornée de 2 rosiers Pink Cloud, 2 clématites. Dans la rosette enserrant les tiges métalliques un nichoir à mésanges actif chaque printemps . Pourriez-vous me dire si je dois tailler les rosiers ou juste supprimer les fleurs fanées
Si vous me répondez par mail, je serai contente de vous envoyer une photo.
Félicitations pour votre Blog et bien cordialement.
Francine
Nous vous avons répondu (adresse mail apparaissant sur mon site d’administration) mais il semblerait que vous n’ayez rien recu…