Ce matin, sous un beau soleil malgré une ‘tite fraîcheur, nous avons sauté dans le 52 pour Aberdeen.
J’ai le souvenir de ce « petit port de pêche » que nous avions découvert il y a 40 ans, succession de sampans bord à bord que l’on enjambait pour accéder aux calamars frits produits au bout de la ligne.
C’est toujours un port de pêche, le plus gros du District Sud, mais les sampans sont à la casse et les deux rives sont couvertes de gratte-ciels.
Ils ont quand même conservé un petit temple qui occupe désormais un bout de trottoir de Cheng Tu road, entre quelques « immeubles résidentiels »…
Notez que le square au pied de ces résidences est tout de même « non fumeur »…
Les squares sont aussi des lieux de promenade pour les elders et leurs oiseaux auxquels ils sont très attachés pour l’intérêt de leur effet Feng Shui positif.
Mais Aberdeen est bien un port de pêche et, sans en faire l’objectif de cette sortie, nous pensions pouvoir rapporter le déjeuner.
Naturellement nous avons buté, au bout de la Harbour promenade, sur la « criée » où sont débarquées, directement des bateaux « à cul au quai », les prises de la nuit.
Le personnel grouille et s’agite, les multiples bacs-viviers encore plus.
Les chinois, au moins ceux de Hong Kong, ne semblent pas supporter qu’un poisson meure avant d’arriver chez le poissonnier voire dans la casserole de la cuisinière. Donc cette criée n’est qu’un énorme vivier avec de l’eau courante partout, débordant largement des bacs, de multiples tuyaux d’eau ou d’air…
Cette frénésie de l’eau vive pour poissons vifs rend les photos difficiles. Je me contenterai donc de quelques produits plus photogéniques mais pas forcément représentatifs de la taille des pièces et de leur variété.
Revenons en au principal : le déjeuner.
Nous avons envisagé de négocier quelques crevettes, bien que visiblement ce marché n’est fréquenté que par des professionnels qui ne s’expriment qu’en chinois.
La Moitié yin du jambon a négocié l’achat de 2 kilos de crevettes vivantes parmi les quelques centaines disponibles…
Et nous avons repris notre bus avec un sac de crevettes dégoulinant pour que Marisa nous les fasse sauter avec un peu d’ail.
Et le terme « sauter » n’est pas usurpé tant ce fut la java lorsqu’elle les versa dans le wok dont il fallut tenir le couvercle pour éviter l’éparpillement général dans la cuisine.
Oh oui, elles étaient fraîches!
Dernière observation sur la frénésie du vivant, le transport entre vendeurs et camions : il y a toujours un bac rempli d’eau dans lequel on plonge, ne serait ce que pour traverser le parking, les paniers pleins qui rejoignent alors d’autres viviers dans les camions… Nous parlons de la chaîne du froid, ici c’est la chaîne du vivant.
Dans l’après midi nous sommes allés au marché aux fleurs et aux oiseaux mais ça pourrait faire l’objet d’une autre communication.
J’allais oublier la joie de Margaux qui, à la veille de son anniversaire nous a montré ses bagues multicolores fraîchement posées, en prenant soin de bien tirer sa lèvre inférieure…
Demain 14 janvier, onze ans déjà!
Oh la la, ça passe bien vite, vendredi on part au Viet Nam !
3e noel a HK et peut etre le dernier a HK !
Va falloir que l’on s’organise pour visiter tout ce qu’il reste a voir ! et depuis j’ai trouve d’autres trucs ! Maman tu peux prendre tes baskets !
Biz on se retrouve a l’aeroport mardi !