Encore de la bouffe!!!
Ben oui parce qu’aujourd’hui encore c’est très couvert et qu’on grelotte: 15°5 en partant en ville ce matin!
Ya pu d’saison ma bonne dame!
Donc, ce matin le jambon retraité était désossé: la Chef allait peindre avec ses copines…
Du coup nous avons dû, tous seuls, comme des grands, chercher un restaurant qu’elle ne connaît pas encore. Et on l’a trouvé : le Tsim Chai Kee Noodle, 98 Wellington Street!
C’est pas grand, il y la queue dans la rue, rien que des chinois, l’une des serveuses vient dans la queue prendre la commande en vous glissant une carte rapide et facile à lire…
Au fur et à mesure que nous avançons et que l’on se rapproche de l’entrée, on découvre par la vitrine qu’il s’agit d’un restaurant de « noodles », et on comprend mieux la prise de commande dans la queue parce qu’il faut que ça tourne…
Hop, nous voilà assis en face de deux jeunes chinoises, en petit tailleur noir, cravatées, parlant couramment le mandarin, mangeant un grand bol de soupe aux nouilles plates et roses avec beignets de …quelque chose d’indéterminé.
Je n’avais pas encore posé mes lunettes qu’arrivait notre commande: à peu près la même chose que nos amies convives d’en face, moi avec des crevettes et la Patronne avec du boeuf, mais nos nouilles étaient frisées, longues et jaunes.
Ce soir j’ai un pull à détacher…
En tout cas c’était délicieux et nous apprîmes par gestes, puis par coupures de presse affichées derrière la caissière à qui j’ai donné mes 32 HK$ d’addition (service compris, soit 3 euros pour deux) que cet établissement était une recommandation du guide Michelin…Ah bon?.
Bien sûr ils ne servent pas de café chez Tsim Chai Ke.
Donc nous sommes allés chez LGB (Le Goûter Bernardaud) pour un cappucino et quelques macarons…
Ah oui, c’est beau, très bon et juste un peu plus cher, 5 fois plus, que notre déjeuner…
Pour digérer nous sommes allés chercher nos visas à l’immigration-center chinois en tram (Shanghaï bientôt…) et pour 5 centimes d’euros, tarif forfaitaire des « vieux »…
Tiens, rien que pour l’anecdote, je viens de découvrir, grâce à l’œil attentif du préposé aux visas, que la Patronne était une blague, un poisson d’avril…
Depuis que je la connais elle est du 7 avril… Les chinois, eux, l’ont découverte du 1er avril. Normal, la Préfecture de Boulogne lui a fait, il y a 8 ans, un passeport mentionnant sa naissance le 1er avril… et nous ne l’avions encore jamais vu!
Donc depuis huit ans la Patronne vit dangereusement, au risque d’être refoulée partout pour faux et usage de faux…
Bon, d’accord, ce n’est pas passionnant alors à demain.