Rien que pour vous faire envie au moment de passer à table après vos orgies de français, je reprends le clavier!
Quel rythme!
Bien sûr on a tous mangé des dim sums chez nos « chinois » parisiens, mais plus nous en essayons ici, moins je pense que les nôtres sont à la hauteur.
Christophe qui nous y a gentiment invités, vit en Chine avec son épouse chinoise, confirme qu’il n’y a vraiment qu’au sud de la Chine et plus précisément à Hong Kong que l’on trouve pareilles qualité et variété.
Certes il y a de nombreux restaurants de dim sums à HK, mais plus ils sont grands, meilleurs ils sont! D’ailleurs on m’a toujours dit qu’un restaurant chinois plein de chinois doit être bon…
Eh bien celui d’aujourd’hui, le Metropol,
…juste en dessous de Pacific Center où Caroline nous a fait son coup de mou il y a quelques jours, est plein de chinois.
Les experts du métier avec lesquels nous partagions ce repas estimaient la capacité à un millier de couverts, chiffre revu légèrement à la hausse par un chef du dit restau.
Ici, sitôt assis, sitôt servi!
Il faut dire que les paniers viennent à vous sur chariots, fumants de vapeur comme les vielles locomotives et présentés par une serveuse qui vous décrit en détails, malheureusement exclusivement en chinois, le contenu de ce qu’elle vous propose.
« On essaye celui là? »
« Prends aussi les aubergines farcies (farcies recto verso), elles sont délicieuses »
« Moi je veux… »
« On dit je voudrais »
« Je voudrais des crevettes »
« Et moi, je veux de ceux là… »
Sous la peau blanche de ces raviolis se cachent à nous des saveurs délicates que l’on est pressés de découvrir.
Attention, vous comprendrez vite qu’il vaut mieux attendre un peu avant de croquer dedans, voire le percer d’un coup de baguette pour que s’échappent vapeur et chaleur…
Il y a une autre façon de faire votre choix: le centre de production, en plein milieu de la salle, où s’agitent quelques chinois et noises qui, sous vos yeux vous proposent et terminent la cuisson de multiples dim sums tous plus tentants les uns que les autres.
Le Chef s’est naturellement (et aimablement) chargée de passer commande pour nous.
Notez la carte en mains sur laquelle, ici ou à table, les préposées donnent un petit coup de tampon destiné à l’addition finale.
Allez, encore un petit essai de cette gastronomie Hongkongaise dans l’ambiance joyeuse, bruyante à la chinoise, où les paniers sont retirés au fur et à mesure, les tasses de thé plus ou moins vides, les coupelles de sauce nombreuses, les tâches sur la nappe aussi, mais ici c’est aussi le signe du plaisir que nous avons tous pris, ainsi qu’en atteste l’air comblé de la Patronne
Et ce soir, qu’est ce qu’on fait?