Ce sera tout en images, ou presque, tant mes mains et doigts sont fatigués…
Au début de l’attaque il restait quelques branches et feuilles « minées »
J’avais écrit « demain je vous en montrerai un peu plus… » mais la journée fût si pleine que le soir nous étions vidés…
Un marronnier se dépouille en l’air à coups de tronçonneuse, puis au sol avec d’autres tronçonneuses, en séparant, à la hachette, les rondins des branches que nous transformons en « mulch », non sans avoir préalablement retiré les feuilles qui, avec les larves de mineuses, vont droit au feu.
Moi je suis resté au sol, mais R….é, lui, a fait le singe au bout de cordages, tronçonneuse en mains, pour débiter ce qui restait de chaque marronnier…
et la suite…
Pour une fois j’attaque directement par une photo.
C’est peut être un peu prématuré mais ceci ne vous fait il pas penser aux buches de Noël ?
Ah les sales bestioles !
Je parle des « mineuses », ou plutôt de leur progéniture qui, dès le début juillet, donne aux marronniers de toute l’Europe désormais, des allures automnales.
Depuis 3 ans nos deux marronniers semblaient touchés.
Cette année ils ont atteint un sommet qui nous a amenés, à regrets, à décider d’abréger leurs souffrances.
Donc ce matin, aidés de Vasile et Rondelé nous avons fait vrombir les tronçonneuses…
Et aujourd’hui vers 15 heures….
C’est fou ce qu’un arbre prend comme place lorsqu’il est au sol, couché et tronçonné !!!
Non seulement il faut encore tronçonner et éclater les buches ou les tranches de tronc, mais encore faut-il ranger le tout dans la grange à bois…
Demain je vous en montrerai un peu plus, mais voici déjà un petit aperçu de l’activité de l’après midi:
Vasile a éclaté une cinquantaine de buches, la Patronne a fait un mètre cube de mulch devant les planchas, Lolo a ébranché et fourni la Patronne, Maalox s’est promené, A’Bella a fait la sieste « à coté » et Jean François a fumé sa pipe avec nous…
On va se coucher, fourbus !
Hamretired, toujours vivants…
Eh bien oui, cela fait une petite semaine que l’on est revenus au calme du Lot et sous un beau et chaud soleil.
Après la pollution et le bourdonnement de la région parisienne ou le vent du Fife écossais, il fallait reprendre la route des Vignals.
Pendant presque trois semaines de notre absence il ne serait tombé qu’une petite vingtaine de millimètres d’eau… Tout est sec, très sec et notre pelouse est misérable d’autant qu’elle est recouverte des feuilles des marronniers que les mineuses n’ont pas épargnés.
D’ailleurs, la décision est prise : je vais abattre les deux marronniers, refaire le gazon (peut être en cynodon dactylon…) et planter un beau tilleul en container cerclé…
Beau programme pour notre séjour ici, jusqu’au 15 novembre, non ?
Non mais regardez ce « gazon » !
Heureusement si l’on se rapproche encore un peu, il y a une belle satisfaction : la treille et son raisin. En cette année de soleil, il est beau, bon, sucré et notre ensachage a empêché les oiseaux de se l’approprier.
Nous faisons une belle cure uvale…
Il nous reste heureusement quelques tomates, des magrets, et les marchés sont beaucoup moins peuplés.
La patronne, carnet en mains, fait le tour de ses plates bandes, des catalogues et des marchés pour préparer les plantations de l’automne.
Lundi, dès 8heures, il y aura « vendanges » pour Hélène et Yves, au Domaine Dhoste Chevalier pour une cuvée 2009 qui s’annonce fort belle et bien forte…
Peut être un petit sujet à venir.
En attendant je vais me tremper avant le rugby…