Et si nous allions faire un peu de tourisme ?
La résidence est vide, aujourd’hui et demain c’est la rentrée, il fait beau, allez hop, cap à l’Est pour la Vallée du Lot, Saint Cirq Lapopie et la vallée du Célé…
Avant tout, passons par la jardinerie de Cahors pour acheter des sacs à fruits car le raisin de la treille est si beau qu’il mérite de bien finir sa maturité et ce, à l’abri des oiseaux qui le guettent.
Bien sûr le passage par le pont Valentré s’imposait..
Dès la sortie de Cahors, la route verte serpente avec le Lot entre d’impressionnantes falaises et quelques champs de tabac ou cultures variées à l’intérieur des boucles de la rivière.
Après Bouziès, sur le chemin de Saint Cirq Lapopie, la route, depuis le haut des falaises, surplombe le Lot, quelques écluses et cet étonnant chemin de halage au bord de l’eau, au pied des falaises.
Notre guide, tout en évoquant l’enfer pour arriver à St Cirq en voiture en été et son affluence touristique, qualifie de sublime ce village médiéval accroché aux falaises du Lot.
Plutôt rassurés par le peu de voitures rencontrées sur la route de crête nous avons un peu déchanté en arrivant à l’entrée du village…
Il y avait quelques bus !
Et en cette saison, que croyez vous qu’ils transportent ?
Des pappies et mammies retraités !
Mais le premier regard sur les toits nous a fait oublier le bus qui nous précédait d’autant que lui n’avait pas accès au parking à 3euros la journée, situé juste au dessus du village
Finalement il n’y avait pas foule d’autant que midi approchait et que très vite les estomacs ont poussé les pappies et mammies vers les terrasses ombragées, séduisantes mais quand même trop peuplées pour HAM retired.
– Dis moi, H retired, nous ne sommes pas comme eux n’est ce pas ?.
– Mais si, mais si, AM retired, on est tout pareils mais pas en bus et….tellement plus jeunes!
Ruelles étroites, ombres et lumières, très belles maisons, toits superbes font en effet de ce village une perle qu’il faut voir même s’il y a peut être un peu trop de boutiques d’artisanat (mais il parait que depuis le moyen age celui-ci constituait, avec l’activité batelière, l’essentiel des ressources des habitants) et l’on comprend qu’André Breton ait jeté l’ancre en achetant la maison des mariniers.
Voyez l’harmonie de ces toits bien caractéristiques du Lot
Les maisons sont superbes, pas toujours aussi faciles à photographier que celles-ci mais l’ensemble du village a été très bien protégé et on n’y trouve que très peu de fausses notes.
Un dernier coup d’œil depuis la route en partant vers Figeac…
Avez vous noté mes photos sans le moindre touriste??? Pas mal, non?
Il était temps de trouver, ailleurs qu’au milieu des pappies, un petit restau sympa, que nous avons un peu cherché jusqu’à un panneau indiquant « La Terrasse romantique », restaurant de charme, tout en haut du village de Calvignac, avec vue imprenable.
Après le parking, il faut grimper à pied tout en haut du village, sous l’église pour trouver un autre panneau : «Fermé. Réouverture le 4 septembre »….
Damned !
Vu l’heure avancée nous avons opté pour une autre terrasse, moins belle mais fraîche, avec une tomate mozarella et un café…
Direction Figeac, par la route verte le long du Lot, en passant par Cajarc.
Comme vous nous «connaissions» Cajarc par G.Pompidou et F.Sagan qui y ont vu le jour ou par Coluche et son célèbre sketch mais nous y avons découvert une petite ville pleine de charme avec de très belles maisons du XVe ou XVIe siècles autour de l’église et de maisons fortifiées.
Toujours le long du Lot, Larroque Toirac, s’accroche à la paroi comme son château des 12-15eme siècles et un amusant grenier à grain sur piles de pierre
On se garde Figeac pour une autre fois et avons coupé vers le Nord et rattrapé le Célé pour rentrer vers Cahors par la route verte, encore une, de la Vallée du Célé.
Les paysages sont superbes, les falaises aussi présentes que sur le Lot, et de nombreux points de mise à l’eau de canoës laissent penser qu’un prochain été nous organiserons pour les résidents des Vignals (avec transport) des descentes du Célé en canoë.
A Espagnac Ste Eulalie, encore un petit village sur l’eau, se trouve un prieuré fondé au XIIème siècle, avec un clocher aux allures de tour de guet et une délicieuse petite Mairie.
Un peu plus loin, à Cabrerets sous le château du Diable ou château des anglais, on trouve encore des exemples amusants d’habitat troglodyte ou pariétaux.
Ce fût une belle journée de vadrouille qui en appelle d’autres dans les jours qui viennent…
Bon, certes nous n’avons pas école demain matin, mais il est tout de même temps d’aller se coucher.
A bientôt