Eh oui Nicole et Christian sont passés nous voir. Je dis « passés » car leur emploi du temps aussi chargé que celui du jambon retiré ne leur a pas permis d’attendre les grosses chaleurs qui sont revenues aujourd’hui.
En tout cas ils nous ont fait plaisir, d’autant que ils sont non seulement arrivés avec des produits de la mer d’où ils venaient, mais encore ils ont fait montre de quelques uns de leurs talents culinaires.
Non, non le rosé c’est moi qui m’en charge et comme ils en consomment pas mal, il a fallu recharger plusieurs fois…
Ah bien sûr, Christian, peintre très coté en Gironde, est arrivé avec son pliant afin que je réalise pour lui l’adaptation « Prince Charles », désormais ma spécialité (voir L’aquarelle, un peu grâce au Prince Charles… du 31/05) que nous avons inaugurée dès le lendemain matin.
Voyez vous-même, et notez bien la réserve d’eau « à poste » !
N’a-t-il pas l’air confortable ?
Certes le sac de super marché n’est pas en harmonie, mais il est provisoire, en attendant celui que recherche Nicole avec ardeur.
Hélas, celle-ci, épouse de l’artiste, est très attentive à la diffusion et au contrôle des œuvres de son homme. Il ne m’a pas été possible d’obtenir l’autorisation de photographier l’œuvre.
Donc, et c’est bien dommage, vous ne pourrez pas apprécier les deux visions du même paysage et vous contenterez de la mienne.
Pendant nos menus travaux ou sorties de peintres, nos femmes jardinaient ou tout au moins, faisaient le tour du jardin. Nicole profita d’un cours particulier sur les rosiers, leur taille, leurs maladies etc., s’intéressa beaucoup aux hortensias, aux géraniums vivaces…
Un passage au potager s’imposait, les groseilles et framboises étaient prêtes à être cueillies pour notre dîner.
Du rouge foncé dans la verdure…
Notez la mine satisfaite de Nicole, du Médoc, qui n’a pas de potager dans ses terres.
J’ai évoqué plus haut les talents culinaires de nos visiteurs et ne puis donc passer sous silence les courgettes du jardin à la menthe du jardin, les salades de tomates aux oignons du jardin, les œufs du poulailler « à la tripe » et j’en passe pour ne pas tout dévoiler.
Bref le temps est passé bien vite et arriva le temps de la formalité du « Livre d’or », à laquelle Christian, très habitué, se plia de bon cœur, sur place et sur son siège « Prince Charles ».
Pour bien comprendre, pendant les siestes de nos amis, je poursuivais mes travaux de remise en état du four à pain ( bientôt un post spécial réfection du four à pain), ce qui inspira fortement Christian comme le montre une partie de sa page…
Et puis, comme ils étaient venus, ils repartirent en automobile vers le Médoc…